1956 est l'année du "monde du silence" de Jacques-Yves Cousteau et Louis Malle, le premier grand film en couleur sur les explorations sous-marines où nous pouvons découvrir un univers étrange, un film époustouflant, éblouissant, émotionnel et tragique à la fois.
1987 est l'année du scandale, le film de Pialat "sous le soleil de satan" remporte la palme d'or. Quand le président du jury, Yves Montand annonce la palme d'or, les cris d'une foule hostile montent, faisant entrer dans la légende de Cannes, un film sulfureux où pialat se défendra le poing levé : "je ne vais pas faillir à ma réputation, je suis surtout content ce soir pour tous les cris et les sifflets que vous m'adressez. Et si vous ne m'aimez pas, je peux vous dire je ne vous aime pas non plus".
Pour moi un grand moment de cinéma.
1995, le jury a remis le prix de la mise en scène à "la haine" de Mathieu kassovitz. La scène dans laquelle Vinz déclame "c'est à moi que tu parles?" devant le miroir est un remake d'une scène similaire jouée par Robert de Niro dans le film "taxi driver" de martin scorsese, palme d'or en 1976.
2008 est l'année du film "entre les murs", une sorte de souvenir de collégienne.
Un film défendu corps et âmes par Sean Penn, président du 61ème festival.
Le cinéma n'est pas une réalité ni une fiction c'est une évasion.
Emma
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